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Devenir entrepreneur ?

Voilà une question qui ne m’a pas effleurée à la sortie de l’université.

Je venais juste de finir un master de traduction en Italie.

Et poussée par mes ambitions, j’aspirais à de grands projets.

Mon esprit bourlingueur m’avait fait voir les injustices de ce monde.

Et il me poussait à œuvrer pour une belle cause.

Je me suis donc investie dans la coopération internationale.

J’ai trouvé une ONG qui organisait des stages en Colombie.

Et hop ! Me voilà partie pour une année en bénévole à Medellín.

Mais quand les vicissitudes de la vie t’empêchent de te réaliser

Tu as beau t’évertuer à avancer, la vie est toujours là pour te mettre quelques bâtons dans les roues.

Pour moi, ce fut une succession de désillusions…

Mon ONG m’a bien proposé de continuer à travailler pour elle. Mais manque de pot :

Le gouvernement belge a revu ses plans de financement des ONG à la baisse dans le pays.

Résultat : mon ONG a fermé tous ses bureaux à l’étranger.

Fini le grand kiff de la coopération alors que je devais partir 3 ans en Équateur !

Alors cette fois, c’est vers l’enseignement que je me suis tournée.

Et j’ai atterri dans une école secondaire bruxelloise à enseigner le néerlandais en LV2 à des adolescents de 12/15 ans.

J’étais convaincue de pouvoir faire quelque chose d’utile dans ce monde… J’ai toujours aimé donner des cours et je pense encore qu’apporter quelque chose aux autres est une entreprise magnifique.

Cependant, mes espoirs ont vite été balayés.

J’ai découvert ce que l’instruction publique Belge avait fait de l’école : un système de promotion sans travail propre à la stagnation :

  1. Des programmes sans consistance, divisés en séquences d’apprentissage.

  2. Des passages d’office d’une classe à l’autre, sans validation d’acquis.

  3. Des restrictions budgétaires.

  4. Des problèmes de discipline attisant la violence…

Et j’ai donné des cours dans le vide à des élèves ne comprenant toujours pas après 8 mois que « een kat » voulait dire « un chat » en Néerlandais…

Une situation à laquelle je n’étais pas préparée et qui m’a asséné un sacré coup.

Du coup, tu cherches une échappatoire. Quelque chose qui peut redonner un sens à ta vie professionnelle.

Te former continuellement pour évoluer

Face à ce constat, j’ai commencé à penser sérieusement à mon avenir.

À ce que je pourrais faire en fonction de mes compétences en traduction pour m’ouvrir de nouveaux horizons et gagner de l’argent avec quelque chose qui me plait vraiment.

Je me suis donc tournée de nouveau vers l’apprentissage…

Vers une spécialisation en traduction juridique et financière

Ma nouvelle existence professionnelle pouvait enfin commencer.

J’ai continué à donner cours durant les trois années qui ont suivi l’obtention de mon diplôme de spécialisation car c’est petit à petit que l’on tisse son nid.

Et puis, je me suis décidée, j’ai fait le grand saut et  me voici gérante de ma micro agence de traduction qui se développe.

Source : https://www.travelplugin.com/cours-1k1mois – Ayant été la première de ma promotion, j’ai eu la chance d’être interviewée par  Haydée Bouscasse et Tony Founs.  Spécialistes du storytelling, je ne pouvais faire mieux. J’ai donc repris une partie de leur article pour me présenter.